Depart d’Olkhon vers Ust Barguzin

Fabien est leve en premier, et decouvre une vache degoulinante de bave en train de manger les frites qui lui etaient reserve. Quelques minutes plus tard, Kevin decouvre egalement que le bon plat de poisson  a egalement ete bien nettoye surement par un chien de quartier.
Robert fraichement leve, goute une carotte agremente de bave de vache. On l’informe et il la lave immediatement.
Pendant que Kevin et Robert rangent le camp Fabien et Michal partent en moto faire les courses ou ils rencontrent un motard Autrichien que Michal convie a boire un cafe sur le camp. On prend tous ensemble le petit dej ou l’autrichien d’une cinquantaine d’annee devore les mets. Fabien et Robert repartent en moto verifier les horraires et le prix du ferry pour Ust Barguzin et croisent au passage Katia dont le telephone ne fonctionne malencontreusement pas sur l’ile …
Pendant ce temps, Kevin discute pas mal avec le motard sur la Mongolie et nottament sur les routes de campagne qui sont un vrai labyrinthe et sur les mongols qui rentrent sans prevenir dans les tentes. Au passage le motard offre le lonely planet de la mongolie, en anglais bien sur. Robert et Michal plient les derniers bagages, il est temps pour eux de prendre la route d’Irkutsk et les adieux sont emouvant de tres bon potes s’en vont. L’autrichien veut absolument voir de ses yeux que nos velos sont capables de porter toutes nos affaires et nous lui prouvons sur le champ sous les yeux egalement d’un Russe deja bien entame accompagne de sa femme. L’heure du depart vers le « port plage » approche et nous disons au revoir au motard pour ensuite voir un spectacle peu commun : deux vaches sont en train de vider une poubelle publique … Un gros festin en vue. Nous passons retirer dans Kushir un peu de cash avec 10% de commission un tarif tres avantageux. Kevin se fait intercepter par les trois militaires de la veille cette fois en touriste et lui en top cinq.
Pour rompre avec les habitudes, nous arrivons une heure trente a l’avance au port, normal un seul ferry part par semaine. A notre surprise un cycliste equipe au minimum comme nous nous interpelle … « do you speak english ». C’est ici que nous faisons la connaissance de Martin, cyclotouriste allemand d’une cinquantaine d’annee dont le poids et l’equipement est environ de 60kg. Finalement on a pas a se plaindre.
Pendant que Kevin tape la discute avec le Teuton, Fabien fait la connaissance d’un groupe de Suisses francophone en voyage organise autour du Baikal. Le ferry arrive enfin … 1H de retard et la seule petite echelle d’embarquement annonce un chargement de nos velo difficile.
Heuresement, la solidarite cycliste et l’aide du plus vieux des suisses permettent un embarquement sans encombre. Les velos sont tout de meme placarde sur le toit du bateau. Ne connaissant pas le prix, Martin va negocier les billets avec la guichetiere et nous nous en tirerons pour 2500 roubles par tete … Un moindre mal. Pour la peine on passe a la buvette et on prend tout ce qui est dispo : bieres, perouski, et beignets. Fabien part au toilettes, et a son retour surpise, Kevin est habille en maillot marin en plein milieu d’une dizaine de russes fetant l’anniversaire de l’un des leur. Un simple « Nasdarovia » a suffi pour etre integrer a la vodka party. Pour le coup c’est reparti pour tout le monde Martin en plus, pour une cuvee avec les moscovites en vacances. Les suisses, intrigues par cette facilite d’intregration, nous demandent comment on a fait … « Francouski touch » dira t’en. Il est temps de debarquer, un peu sonnes, dans le port d’Ust Barguzin. Nous sortons en premier avec une remontee des velos au passage … Juste pour une photo.
Pas le temps de souffler que a notre sortie nous sommes etonnes d’entendre un « Fabien, Kevin ? » par un inconnu au bataillon. Il s’agit d’Andrei le fils de la gerante de la guesthouse venu nous chercher. Il nous demande ainsi qu’a Martin qui se joint a nous, de suivre sa voiture jusqu’a sa maison. S’en suit un defile de velos et de cris dans la ville … Vive la vodka.
A l’arrivee a la guesthouse, nous ferons la connaissance de Svetlana, qui nous informe que Robert le polonais nous a reserve un repas fabuleux !
On pose les affaires dans une chambre de trois lits puis on vas bana « douche a l’ancienne » avec louches pour mixer eau chaude et eau froide. Et apres cela nous decouvrons la maison principale et surtout le banquet a la Russe : Sig et omoul panes, salade du jardin, etc … Que du bon ! Niveau restaurant trois etoiles pour 800 pauvres malheureux roubles, soit 20e chambre comprise. Un couple de Russes engage la conversation avec Fabien, nous les invitons a la table. Ce sont moscovites en vacance et la fille est anglophone et un peu francophone et nous partagerons le reste du repas avec eux.
On va se coucher et Kevin se plaint deja d’un lit miteux avec ressort a l’ancienne. Effectivement la nuit ne sera pas particulierement profitable pour notre dos. Nous nous endormons, mais Martin en manque de biere allemande, ne peut pas s’empecher d’aller en ville chercher une baltica … Pas fraiche. Nous entendrons a moitie endormi le bruit d’ouverture de la canette.
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Journée a Khuzir … on remet ça

Nuit tres courte, Kevin part faire son decrassage matinal dans le baikal et voit Fabien qui s’est installe le matelas en plein soleil. Au reveil Fabien se fait mechament aguiche par une russe grime en Pamela Anderson qui le mettras en rute pour le reste de la journee.
Retour des militaires, cette fois ci en activite et en tenue ainsi que Anatolli et ces potes qui sont parvenu a se desembourbes. Cela recommence par des bieres et des bras de fer ainsi qu’une sceance de photos avec flingues et uzi.
Fabien part avec les morts pilots tenter une sceance de drague a la Russe digne des racailles francaises, tandis que Kevin se tape les taches menageres du camp.
Ensuite nous partons visiter les roches sacres ce qui provoque le depart d’Anatolli et ces potes. Fabien trinque une derniere fois avec Anatolli qui diras : « Fabien Russki niet Francuski » avant qu’un des mecs encore bourre reprenne le volant couche sur le siege … Russia.
Sceance d’escalade des roches sacres pour une photo ainsi que du reperage du lieu de depart du Ferry. Michal en bon touriste achete une casquette de marin et devient « Captain Michal ».
Arret obligatoire au bar pour deux litres de bieres bien fraiche, accompagne de delicieux omouls fumes.
Michal et Robert nous propose une sceance de « 20mn » de theatre local soit disant interressant et comprehensible pour nous d’apres eux. S’en suivra au final deux heures trente interminables de blabla russe ou seuls le mot « princesse » a ete comprehensible. Fabien tardera pas a s’endormir tandis que Kevin se feras sa propre sceance et la pause pipi de Michal nous permet de nous esquiver de cette blague polonaise.
Retour sur le camp a 23H ou Fabien se couche immediatement sans manger. Kevin se tape la corvee cuisine suite a une promesse « french cook » de la veille. Cela se terminera en « French fries » facon puree a l’huile et Omoul a la biere vite fait mais apprecies par les polonais et les deux jeunes russes qui ont rejoint le camp. On laisse une part a Fabien pour demain, malgre la deception de Robert. Suite a quelques bieres, tout le monde va se pioter.

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Retour au camp de Khuzir

Malgre la journee exceptionelle de la veille la nuit ne fut pas du tout celle esperee. Crasse et transpiration dans un sac de couchage trop chaud ainsi que les coups de soleil. Nous avons mis egalement le reveil a 5H du mat pour observer le leve de soleil sur les Barguzines. Nous nous positionnons sur le rocher sacre ou nous sommes rapidement rejoint par un russe sympas et anglophone originaire de Sakhaline. Devant la qualite de son appareil et son expertise de la photographie nous prennons contact pour qu’il nous envoie les photos du leve de soleil.
Pour eviter la cohue des bus, nous repartons deux heures plus tard sur un chemin indique par le Russe. Sur le chemin on le redouble lui et sa femme, avant d’atteindre un village dans une belle baie, mais assez touristique. Recharge en eaux, et on reprend la route ou nous croisons peu apres une horde de chevaux.
Mauvaise surprise, la route redebouche sur le fameux passage de la foret ou nous croisons le premier bus de la journee. De ce fait on se repose 3/4 heures dans la crique de la veille et du coup on se fait ratraper par le couple de Russe pourtant en randonnee pedestre mais qui iront campes un peu plus loin.
On reprend la route tant redoutee, cependant le passage seras beaucoup plus aise que la veille, le fruit de l’experience du ride dans le sable.
Vers 17H, nous faisons une pause a 10km de Khuzir pour ecrire la suite des resumes de journees, mais les mouches et moustiques auront raison de nous.
Arrivee sur notre campement de khuzir, ou Michal et Robert en plus d’avoir garde une partie de nos affaires, nous regalent en ayant prepare une soupe d’Omoul juste pour nous. Meme fatigue, nous allons passer un peu de temps avec eux pour faire honneur. Nous degustons notre repas pendant que les deux polonais tentent un theatre local accompagne de deux jeunes russes. Un couple de Russe se joint a nous au retour des polonais , et apportent de l’omoul frais. Kevin discute avec le gars des routes de corse un sujet qui interesse le couple au plus haut point.
Au depart de ce dernier, Kevin en profite pour aller se coucher, mais le sommeil deviendras impossible a l’arrivee de Serguei et Anna du bana. Fabien est encore present et attire le bouriate du campement d’a cote qui viendras le coller … Quelques vodka plus tard le renverons dans son lit.
Le feu attire une voiture d’ou trois russes sortent. Ils se joignent au camp avec trois bouteilles de vodka , du saucisson et des bieres. Apres avoir fais connaissance un des trois russes offre un collier a Fabien qui le recompense par un dodo premature dans sa bagnole apres quelques verres de vodka.
Depart au Bana de Fabien, Michal et Anatolli un des nouveaux arrivant , pour une sceance de fouettage traditionnel Russe et de plongeons dans le Baikal.
Ils croiseront au passage trois flics bien occupes avec des jeunes femmes russes et l’un deux les suivra sur le camp ou ca part en lutte avec Anatolli pesant dans les 150kg et en concours de bras de fer avec le polizer. Ce dernier possede un flingue que Fabien veut a tout prix essayer et Kevin choisit ce moment pour gueuler car il y’a trop de bruits, mais la presence du gun le calme immediatement.
Fabien, Robert et Anatolli s’incrustent dans un autre campement pour taxer de l’Omoul. Au retour Fabien ce fais embarquer dans une sceance de plongee a l’autre bout de l’ile mais heuresement la voiture s’embourbe dans le sable a 500m du campement et Fabien qui recouvre ces esprits en profite pour rentrer au camp car le bateau part le lendemain !
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Le trek parfait

Jour de depart en velo pour le trek en direction de la pointe de l’ile d’olklon, nous sommes partit pour deux jours a priori.
La sortie de la ville est difficile, la sortie est bosselee et sableuse mais nous sommes recompenses un peu plus tard par la premiere vue du baikal saisissante de beautee mais gacher par un trou de balle qui fait son footing en short orange flashy et qui pollue le paysage.
On avance ensuite par une route de terre tres praticable, entrecoupes par le passage des bus de tourisme jusqu’a une foret. Nous croisons le 4×4 a cornes des Polonais de l’avant veille juste avant d’atteindre un poste de garde ou le gardien nous demande si nous allons dormir dans le reste de l’ile sans faire d’histoire.
C’est le commencement d’une grosse galere sur quelques km , en effet dans une foret magnifique la route est rendu impraticable pour des pneus comme les notres a cause du sable. Le pire passage sur 500m nous nous croirons plus sur une dune d’Arcachon que sur une route … Donnant lieu a un poussage de velo dans 20cm de sable en plein soleil a 14H, rien de mieux pour vider les batteries et cramer la peau de Kevin.  Suite a ce passage, la route s’ameliore a peine, mais c’est surtout le retour des bus de touristes qui ne se preocupent absolument pas de nous. On decide alors de faire une sieste dans une crique du Baikal ou les colonnes de fourmis rouges nous encouragerons a deguerpir.
En reprend la route en slalomant autour de crateres d’un metre de profondeur. La suite, environ 3H de temps sera de toute quietude, ou nous nous stopperons 30mb,pour observer un panorama indescriptible, un des plus beaux que nous n’ayons jamais vu.
Nous arrivons entier a la pointe de l’ile, seuls au monde ou presque, une seule tente en vue. Devant la beaute du paysage, nous posons les velos pour mieux observer le nord du Baikal, et le massif lointain des Barguzines. Fatigues, nous etablissons le campement a quelques,metres de la a 21H. Un dernier car de touristes vient troubler la quietude mais pas longtemps. Nous sommes bien sastifait de l’emplacement de notre campement ou nous savourons un bon repas, sans moustiques mais avec un bon vent frais. Nous apercevons quelques jeunes en bas des falaises faisant certainement quelues bains nocturnes dans le baikal. Fabien part ce coucher  tandis que Kevin reste observer de nuit une lune orangee dans un paysage melancolique. Journee parfaite.

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Olkhon, premiere  »journée » complète

Assommés de la veille, tout le monde se lève aux alentours de 14 heures. Nous partons sur le champ faire des provisions pour la journée, c’est a dire omoul, feculents, et bieres pour ne pas perdre l’habitude. Nous preparons un plat de patates sautees pour le repas de  »midi », qui sera reciproquement suivi par une delicieuse soupe a l’omoul conçue par l’ami Robert.
Courte journée, nos amis polonais nous proposent un bania, en compagnie de leur convive polonaise Monica. Nous acceptons volontiers. Sceances de 10 min de bania puis plongeon dans le baikal, sans la vodka on ne reste pas bien longtemps. Nous ne sommes pas passés loin de la cuisson vapeur quand Michal, dans un decrochage de cerveau, vide quasiment un seau d’eau sur les pierres chaudes … putain,Michal, qu’est ce que tu fous!
Le reste de la soiree se déroulera autour du feu avec Sergei et Ana, tenants du bania, sauf pour Kevin qui part dans sa tente dormir … enfin essayer …

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Arrivée sur l’ile d’Olkhone a la mode polonaise

Reveil a 7h30 du mat ou on boucle rapidement nos bagages. Just in time, le chauffeur arrive a l’hotel juste au bon moment. Devant la quantité de valises, et surtout nos 2 velos, nous sentons le chauffeur legerement irrité pour organiser tout cela sur la galerie de son Istana. Finalement, il ne se prend pas trop la tete et maintient tout ça avec 2 tendeurs. C’était sans compter que 15min plus tard, 4 pasagers supplémentaires se joignent a nous, dont un poids lourd americain. Le vehicule semble vraiment juste … comble de la rentabilité, les 2 dernieres places sont finalement bookees par 2 russes de plus de 100 kg. Le pilote, embarrassé, éssaie de faire déplacer Kevin au fond du van. Pas question, il s’agit de la plus mauvaise place, recroquevillé sur le passage de roue pendant 7h. 30 min d’organisation de bagages plus tard, et peu rassures par le positionnement de nos vélos,Istana prend la route d’Olkhon chargé d’environ 1 tonne de viande humaine, 500kg de bagages et pratique commune, une conduite  »sportive ».

Avec une vitesse estimée de 140km/h (le compteur ne fonctionne plus mais les arbres defilent tres vite …), chaque bosse rend le visage des passagers blême. Un bruit reccurent et peu rassurant provient des pneus qui frottent sur le passage de roue … a la première montée, sans grande surprise, le van manque de peu l’arret definitif, heursement, le chauffeur semble egalement etre mecano.

A mi distance, le chauffeur nous propose une pause …. a Bayanday, ville de  »Zidane » et lieu de notre dernier echec. C’est l’occasion de tester les chiottes a la russe ou Kevin se lance, malgré l’odeur perceptible a 100 metres et le retour d’une des espagnoles avec le nez emmitoufflé. Attention a ne pas tomber dans cette fosse commune … de merdes.

Les prochains kilometres, dont une bonne dizaine de kilometres en mode 4×4, se derouleront potablement, seulement quelques secousses. Nous arrivons au port d’embarquement pour traverser le detroit separant l’irkoutskie de Olkhon, ou notre vehicule se met en file d’attente. Nous embarquons sur le ferry ou nous profiterons du trajet de 15min pour casser la croute et admirer le paysage.

Nous débarquons sur l’ile et nous reprenons la  »route » pour les derniers 40km qui nous separent de kuzhir, la plus grande ville de l’ile. L’ile se compose pour le moment de grandes landes pelées débouchant quasi systematiquement sur des plages … cela attire les touristes. Arrivée sains et saufs au point final, devant la guest house nikita, ou nous nous separerons de la suissesse et des espagnols. On effectue un check minutieux des velos, qui heureusement ne se peuvent pas se plaindre d’un tel transit …

Nous avons rdv avec nos potes polonais a 18h, cela nous laisse le temps de prendre nos reperes et observer les supposees superbes plages de l’ile … effectivement, superbe contraste entre celles-ci et les splendides depotoirs a ciel ouvert. On se place a un arret de bus pour intercepter les 2 motards polaks, ou on constate que la ville possede de nombreux chiens en liberté, les  »zabatchka », plutot calmes face a nos velos. Michal et Robert arrivent tranquillement, avec une passagere qui n’est autre qu’une rencontre fortuite sur le ferry, une polonaise bien sur. Sacré Robert!
Avant d’aller poser le camp, mauvaise surprise, ils nous apprennent qu’il faut s’enregistrer pour sejourner sur l’ile… enregistrement payant bien sur, une belle coupe dans le budget. Sur le chemin du camp, nous suivons tant bien que mal les 2 motos dans des routes ensablées, une veritable galere pour nos velos. Nous nous posons finalement dans une mini foret, avec plusieurs autres campements, a 500 metres du lac Baikal. On s’installe, le lieu est sympa. Puis pas de perte de temps, on decapsule 4 bieres pour feter ça … moment ou 2 polonais de plus se joignent au groupe, Matchek et Piotr … la colonie polonaise ne tarde pas a s’agrandir 10 min plus tard, avec 2 gros 4×4 tunés facon americaine.
Inevitablement, la soiree aura un fort accent polonais, vodka illimitee servie en mode 4 sec, bu en cul sec …  »nasdrovia »
Beaucoup plus tard, il va sans dire tous morpillo, nous sommes inities au bania russe avec Michal, un sauna local, a 1 metre du Baikal.  Sceance de 10min a 110degres pour se jeter ensuite dans le baikal a 10degres … plusieurs minutes. Heureusement , on a le coeur solide. Dans l’etat ou nous sommes, nous squattons egalement un camp inconnu ou nous partageons bon gre mal gre, de  »l’alcool a bruler » en guise de vodka. Suffisant pour Fabien pour effectuer la purge habituelle sur la plage … et peaumer son portefeuille, sauvé miraculeusement par Kevin dans un eclair de lucidite. Il est temps de se pieuter, en admirant notre pote Michal qui ranime le feu de bois a grand coup d’essence … avec tant de prudence que la bouteille s’enflammera …

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Faux-départ

Katia reveille Fabien a 7H30 du mat pour nous prevenir que la navette vers Olkhon part a 8H30 du mat en lieu est place de celle prevu a 11H … Devant le taux d’alcoolemie encore effectif nous decalons notre depart d’une journee. Plus tard nous nous rendons compte que les polonais ne sont pas partit egalement …
Journee a rien faire ou nous rencontrerons une suissesse francophone qui voyage seule. La soiree sera tres soft !

Velo, te revoila … on fete ça?

Reveil tardif, le seul objectif de la journee est de recuperer le velo a Fabien.
Nous partons en ville a pied l’apres-midi ou nous retournons immediatemment sur le magasin de velo. Surprise le velo est nickel, les mecs sont fier de leur boulot et peuvent l’etre, de plus la note n’est pas salee : seulement 6000 roubles un moindre mal vu les degats occasionnes.
Nous rentrons a l’hotel et nous decidons de faire un repas collectif, les gens etant tous sympas et notamment Katia la receptionniste et Tom l’australien. Kevin ce lance dans une tortilla avec les moyens du bord et du recyclage de trois kilos de lentilles de la veille. Finalement l’allemand bourru se joint a nous accompagne d’une bouteille de vodka mongol « Chingis ». L’allemand est en fait Polonais, s’appelle Michal et voulait surement boire avec nous la veille, la mauvaise humeur etait surement due au sevrage d’alcool. Michal est medecin en Afghanistan est il est accompagne de son frere Robert ainsi que 9 motos pour parcourir les routes d’Asie dans le cadre du travail de Robert. S’en suivras 5 ou 6H de descentes de bouteilles ponctuees par une mission tardive dans un des rares supermarches d’Irkutsk vendant de l’alcool apres 22H. Au terme de la soiree Michal a une « good idea » et nous propose de se joindre a eux sur l’ile d’olkhon le lendemain et bien sur nous acceptons !

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Cuite mondialisee

Leve a 10H, Fabien ne veut pas profiter du petit dej royal de l’hotel tandis que Kevin ne loupe pas ce festin. Pendant ce temps, la receptionniste nous appelle un taxi pour aller au transib, mais en faite la reservation a ete faite au Nerpa ou nous nous rendons.
S’en suit une journee de glande absolue ponctuee en soiree par une mine avec deux slovene, un vieux americain, deux australiens et deux polonaises. Une grande discussion sur l’URSS et l’ex yougoslavie est lancee entre un slovene et l’americain … Silence radio pour nous, du fait de notre anglais pitoyable et notre culture insuffisante sur le sujet. Par contre nous sommes maitre dans la descente de bouteilles. On apercoit egalement un mec a l’aspect bourru et peu sympathique, un « bosh » a premiere vue.
Entre temps nous replanifions avec les deux receptionnistes et une vielle suissesse l’itineraire avec Olkhone et surtout le trajet par Ust Barguzin via le ferry.

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C’est reparable docteur ?

Reveil brutal, les filles partent travailler, nous nous faisons degager en regle. Elles ont appelle un taxi spacieux qui nous ramene a la case depart, le baikal business hotel, pour cette fois la modique de 420 roubles … C’est la que on se dit que Andrei nous a bien baise.
On pose nos bagages, on check internet et miraculeusement Olga du transsib hotel nous contacte et nous informe qu’elle vas elle meme au magasin de velo d’irkutsk. Rdv a 14H en ville pour voir si la reparation est envisagable et si tel n’est pas le cas peut etre acheter un nouveai velo.
Sur place, nous faisons le tour des magasins, pour finalement deboucher sur le centre de reparation. Le reparateur devient bleme en voyant l’etat du velo de Fabien et ainsi on laisse le velo sur place sans grand espoir.
Pour passer le reste de l’aprem, nous visitons une partie de la ville avec Olga, petit accident de parcours : une mouette a depose un cadeau sur la main de Kevin. On retourne a l’hotel en taxi, ou nous voyons Irina et Olga, nos hotes de la veille et nous leur payons une biere pour les remercier de la veille et ensuite nous nous couchons tot fatigue par l’interminable journee de la veille.